Une politique ambitieuse du logement
Dans notre Grande Enquête, 15 % des répondants ont identifié le logement comme leur priorité. La crise du logement sévit partout dans le pays, et Châtelet n’est pas épargnée. Tandis que la demande augmente, le prix des logements explose et leur qualité diminue… C'est la loi du marché. À Châtelet, il y a au moins trois grands problèmes avec le logement : les loyers sont trop élevés, il n’y a pas assez de logements sociaux, et il y a trop de logements inoccupés. Pour le PTB, la commune doit jouer son rôle de pouvoir public et prendre ces problèmes en main. Permettre aux Châtelettains de se loger avec un loyer accessible et dans un habitat de qualité est pour nous une priorité.
Ce que nous voulons
- Rénover et mettre à louer les logements sociaux inoccupés
- Augmenter le nombre de logements sociaux à Châtelet
- Fixer un plafond pour les loyers
- Créer une société publique de création et de rénovation de logements
- Contrôler strictement les logements mis en location, afin de lutter contre les marchands de sommeil
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Les logements sociaux et les logements qui appartiennent aux pouvoirs publics sont un barrage important face à la crise du logement, puisqu’ils permettent de garder la main et de proposer des bas loyers. A Châtelet, en 2020, 12,4% des logements publics étaient inoccupés. C’est un énorme gâchis. À titre de comparaison, seulement 2% des logements publics sont inoccupés à Fleurus. Il faut prendre en main leur rénovation rapidement afin de les rendre à nouveau disponibles à la location. C’est la priorité pour 42% des personnes qui ont répondu à notre Grande Enquête.
Les pouvoirs publics ont un rôle fondamental à jouer pour proposer aux citoyens des logements de bonne qualité et avec des prix modérés. Avoir davantage de logements publics permettra également de pousser à la baisse sur l’ensemble des loyers de Châtelet.
En ce qui concerne les prix des loyers dans les logements privés, il est absurde qu’aucune limitation n’existe dans le prix des loyers exigés par un propriétaire. Payer 600 euros pour un studio de mauvaise qualité, c’est monnaie courante, aujourd’hui. Ce n’est interdit nulle part. Nous voulons que le Gouvernement wallon instaure une grille contraignante des loyers de sorte qu’ils puissent être déterminés sur base de critères objectifs : la qualité du logement, le nombre de chambres, le confort, l’économie d’énergie… Nous attribuerons à chaque critère un certain nombre de points et chaque point correspondra à une somme fixe. Ainsi, nous pourrons constituer le prix du loyer. Si le loueur ne respecte pas la grille des loyers, le locataire doit pouvoir s’adresser à un juge afin que le loueur respecte effectivement cette grille. Il s’agit d’une compétence du Gouvernement wallon. Mais devons-nous attendre son bon vouloir ? Nous voulons que les autorités communales utilisent la grille indicative élaborée par la Région Wallonne pour fixer une grille châtelaittaine contraignante propre à la ville. Nous rendrons cette grille disponible et nous en ferons la promotion. De la sorte, le locataire sera plus fort.
Un autre problème du logement à Châtelet est l’ancienneté et l’isolation des logements. En effet, près de 53% des bâtiments de Châtelet ont été construits avant 1946. Une bonne partie du bâti est vieux et ne répond pas aux normes d’isolation et de confort modernes. C’est pourquoi nous souhaitons que la ville de Châtelet prenne l’initiative de mettre sur pied une société publique de rénovation et d’isolation des bâtiments. En plus de créer de l’emploi, cette société pourrait s’occuper des logements publics, mais aussi d’aider les petits propriétaires à vivre dans une habitation aux normes.
Enfin, pour lutter contre les marchands de sommeil et les loueurs peu scrupuleux, nous voulons contrôler les logements mis en location. Nous voulons renforcer la vérification avec des employés chargés de vérifier la conformité, l’isolation, l’hygiène, le confort ainsi que les loyers de l’ensemble des logements mis en location.