Une ville au service de sa population
Des milliers de bras au travail sont nécessaires, pour une ville à la mesure des gens. Les crèches, les garderies, des rues propres et sécurisées, des transports communs de qualité, des écoles en bon état, … sont autant de besoins fondamentaux dans lesquels il est essentiel d’investir. La commune doit répondre aux besoins de l’ensemble de sa population : des jeunes, des parents, des travailleurs, des demandeurs d’emploi ou encore des aînés. Une ville agréable, c’est aussi une ville où il y a de la vie. La désertion des commerçants dans le centre de Châtelet nous inquiète. Notre commune doit faciliter l’accès aux cellules commerciales.
Ce que nous voulons
- Augmenter les services, notamment pour les personnes âgées
- Ouvrir au moins une crèche publique supplémentaire
- Rendre la ville accessible aux commerçants actuels et à ceux qui veulent se lancer
- Proposer des emplois de qualité à la Ville
- Augmenter le nombre d’agents de quartiers pour une ville sûre
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En 2021, nous nous sommes battus contre la fermeture du guichet à la gare de Châtelet. La tendance actuelle, c’est de supprimer de plus en plus de services humains pourtant si précieux pour la cohésion du quartier ou pour certains publics comme nos aînés. Nous avons besoin de distributeurs de billets, de bureaux de poste, de guichets à la gare, de crèches, de médecins, de services communaux performants, de ramassage du verre et des encombrants, d’activités pour nos aînés, etc. Nous voulons donc inverser la tendance à la disparition des services. Une ville agréable, c’est une ville où tous les services sont disponibles à proximité.
Châtelet manque cruellement de crèches. Pour 100 bébés, il y a 18 places dans notre commune alors que la moyenne en Wallonie est de 38. Comment les parents sont-ils supposés faire ? Nous voulons ouvrir au moins une crèche publique supplémentaire. 51% des personnes qui ont répondu à notre Grande Enquête ont indiqué que c’était la proposition la plus importante.
La place donnée aux services publics communaux se reflète aussi, voire souvent en premier lieu, dans le respect témoigné aux travailleurs de ses services. Dans la vision néolibérale des autorités communales, les prestations de service par le personnel communal constituent surtout une charge. La devise des autorités communales est : « Nous sommes sous plan de gestion. Nous devons pratiquer des coupes sombres dans les services publics et dans l’emploi public. ». Mais pour les habitants de Châtelet, ce sont précisément ces services qui constituent un investissement précieux. Qui d’autre s’occupera de nos enfants et de nos personnes âgées ? Qui d’autre assurera la propreté des rues ? Qui d’autre nous aidera dans toute sorte de problèmes administratifs ? Qui d’autre organisera le sport, la culture et les loisirs ?
Nous prévoirons que les contrats temporaires soient réduits au maximum dans la perspective d’offrir un contrat stable aux gens. La mise à l’emploi selon l’article 60 ne sera appliquée que si cette solution s’avère la plus satisfaisante pour le demandeur d’emploi concerné. Nous travaillerons sur ce point en collaboration avec le monde associatif à même d’offrir l’expertise.
Force est de constater que les commerçants rencontrent de nombreuses difficultés : manque de vie dans le centre, cadastres élevés, etc. Pour remplir à nouveau les cellules vides et faire revivre le commerce à Châtelet, il faut être à l’écoute des commerçants. Or, ces derniers ont bien trop souvent été mis au pied du mur découvrant ou subissant les décisions prises par le Collège via la presse, sans même avoir été avertis. La Ville doit avancer dans ses projets en concertation avec les commerçants. Pour les soutenir, il est important également que la Ville soit plus active pour organiser et soutenir des événements locaux.
Dans notre Grande Enquête, un important groupe de Châtelettains (43%) mettent en évidence l'importance des agents de quartier. Or, les autorités communales ont fermé les petits commissariats de quartier et investi dans des unités d'intervention centrales. L’ouverture de nuit du commissariat central a en outre été supprimée en semaine.
Nous voulons ouvrir et rouvrir des commissariats de quartier, décentralisés, plus proche des réalités concrètes des quartiers et, en partenariat avec les secteurs associatifs, préventifs et éducatifs, développer une politique policière orientée vers la prévention. Des agents de quartier joignables, proches des gens : c’est crucial pour lutter contre les nuisances et la criminalité. Le policier de quartier connaît son voisinage immédiat et les problèmes du quartier, il peut ainsi travailler de façon préventive, remarquer rapidement les problèmes et y faire face avant qu’ils ne se muent en comportement criminel. Et inversement : si la population connaît les agents, il y a plus de contrôle sur ceux-ci. Nous voulons que le plan communal de sécurité soit discuté dans des assemblées de quartier où le chef de corps et le bourgmestre viennent présenter leurs priorités. Nous voulons que la voix des habitants, des associations et des personnes intéressées soit entendue dans la définition des priorités pour la prévention et la sécurité dans leur quartier, c'est pourquoi nous renforçons la prévention en partenariat avec le citoyen en lui donnant l'occasion de s'impliquer dans des forums réunissant le politique local, les experts de terrain et les citoyens.